En quittant le camping de Nimbin, cap plein nord vers les
îles Whitsundays à plus de mille kilomètres de nous. Il nous faudra trois jours
de route… Ah, qu’elles sont loin nos grandes autoroutes françaises limitées à
130 km/h !
La terre promise arrive enfin. Nous nous posons dans le
luxueux camping « Big4 » local : nous sommes clairement dans une
station balnéaire, les prix sont montés en gamme… Ne faisons pas la fine
bouche, ici, ils avaient encore une place pour nous (beaucoup de camps sont
pleins… il a fallut appeler pour réserver en chemin !).
Nous goûtons avec joie à la chaleur des tropiques. Quel
bonheur de pouvoir prendre sa douche dans le camp sans claquer des dents !
Nous dinons à la lueur des étoiles et profitons enfin de ce barbecue extérieur
qui faisait tant rêver mon homme…
Le lendemain matin, nous allons nous promener dans Airlie
Beach, plutôt coquette par rapport à certains complexes touristiques de notre
Méditerranée. La ville semble endormie après une soirée agitée, seuls quelques
promeneurs matinaux flânent comme nous dans les rues bordées de commerces.
Nous découvrons enfin la mer, bleue comme sur les cartes
postales… mais un peu fraîche hélas, nous sommes bien en hiver !
La plage
de sable fin est bordée de palmiers et d’arbres centenaires grouillants de
cockatoos et de perroquets piaillants. Ambiance sonore assurée !
Nous partons ensuite vers le village voisin de Shute Harbour
pour la « Coral Beachwalk », balade en forêt d’environ quatre
kilomètres. Les arbres sont moins impressionnants qu’à Dorrigo, mais le sentier
longe la côte et nous offre de jolies vues sur les îles toutes proches.
Il nous
emmène agréablement jusqu’à la fameuse plage à qui il doit son nom : Coral
Beach… Et celle-ci vaut le détour !
Grande plage déserte au milieu de nulle part, vue magnifique
sur les îles des Whitsundays. Pas de sable fin, mais un mélange de galets… et
de coraux desséchés ! Un ouragan a autrefois transporté un banc de corail
sur la plage. Au milieu des galets, de nombreux fossiles côtoient des éponges
durcies et des morceaux de corail. Fascinant !
Nous nous installons pour pique-niquer le long de la forêt, contemplant de loin une eau turquoise. Oui, parce qu’il y a un léger bémol à cet endroit paradisiaque : un panneau nous indique que des crocodiles ont été aperçus le long de la côte. Impossible de mettre un pied dans l’eau… Damned ! Nous passerons toute notre pause déjeuner à guetter avec inquiétude des affleurements suspects à fleur d’eau : rocher ou croco ? (Pas de crocodile ce jour-là, fausse alerte).
Coral Beach
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