Aussitôt installés, nous filons explorer les environs et
nous lançons dans cette petite randonnée de huit kilomètres aller/retour.
Les trois premiers kilomètres se font sans aucune
difficulté : le sentier est large, bien plat, on est plutôt en mode ballade.
Nous suivons une vallée où coule un petit ruisseau. Entre les grandes pelouses
bien vertes poussent de grands arbres aux énormes troncs. Pour nous qui venons
du désert, le choc est rude ! Nous ne sommes plus habitués à tout ce
vert !
Ceci dit, la forêt a un drôle d’aspect, car beaucoup
d’arbres gisent à terre, abattus par le feu ou les inondations. D’autres ont
une énorme protubérance en bas, comme si le tronc avait été éclaté, ouvert en
deux. Beaucoup ont des formes torturées, leurs branches et leurs troncs
sculptés par le vent.
Au bout du sentier, nous arrivons à « Hills Homestead »
où se dresse une habitation de la fin du XIXe siècle, restaurée pour témoigner
du quotidien de la famille qui vivait là à l’époque (le moins qu’on puisse
dire, c’est que leur vie était loin d’être facile et agréable, entre
sécheresses, inondations et tempêtes).
Nous grimpons ensuite sur quelques centaines de mètres pour
arriver à deux points de vue d’où on a un joli panorama sur la vallée.
Sur le chemin du retour, une drôle de rencontre nous attend
sur le pont qui traverse le ruisseau : des « euros », petits
kangourous aux oreilles et au museau noirs. Deux filent dans les buissons dès
qu’ils nous aperçoivent, le troisième s’éloigne par petits bonds sur la
passerelle… nous laissant tout le temps de le contempler (et de le mitrailler
de photos).
La journée n’est pas finie. En arrivant à côté de la
réception du camping, nous tombons nez à nez avec une… maman kangourou ! Y’a
même bébé qui pointe sa petite tête hors de la poche… Trop mignon !!!
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