Coober Pedy, c’est la capitale australienne de l’opale. On y
croise des mineurs venus de tous les horizons, espérant faire fortune en
trouvant un gisement d’opales. Ici pas de multinationale exploitant la
ville : chacun peut acheter une concession et y creuser sa mine.
Du coup, on se retrouve dans un paysage surréaliste en
approchant de la ville. À une bonne trentaine de kilomètres autour, on commence
à voir des tas de terre partout, plus ou moins gros : ils marquent
l’entrée des puits de mines. Plus on s’approche, plus ils se multiplient, avec
ça et là d’immenses compresseurs sur des camions, qui envoient au loin la
poussière des mines. Impressionnant ! On comprend alors mieux le nom de la
ville, qui vient des mots aborigènes signifiant « Homme blanc dans un
trou ».
La ville elle-même est assez décevante. Les guides la
présentent comme une « ville underground » où les habitants vivent
majoritairement sous terre pour échapper à la rudesse du climat (il fait plus
de 50° C ici en été !). Nous, on a
trouvé qu’il y avait beaucoup trop de bâtiments en surface pour une ville
souterraine. Et quels bâtiments ! C’est délabré, pouilleux, pas un brin
d’herbe par manque d’eau. Des carcasses de voitures ou d’appareils ménagers
hors service vont office de décoration… Les habitations
« underground » sont en fait creusées dans les tas de sable et de
gravats sortis des mines.
Pas très sympa tout ça, d’autant que la population locale a
l’air d’abuser un peu de la bouteille (mais pas des douches, hélas). Ca ne
donne pas très envie de rester…
Ceci dit, petite mention pour un adorable vendeur. J’allais
juste acheter une carte postale dans sa boutique ; il repère vite que je
ne suis pas d’ici (est-ce mon magnifique accent qui m’a trahie ?), nous
engageons la conversation. À peine ai-je prononcé le mot
« honeymoon » que je me retrouve les bras pleins de cadeaux :
une pierre porte-bonheur, un sachet d’opales brutes, deux piques avec un
kangourou (à transformer en boucles d’oreilles ?) et il m’offre même la
carte postale !
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