jeudi 13 novembre 2014

Devils Marbles (ou Karlu Karlu en version aborigène) (5 août 2014)


Au deuxième jour de route vers le Red Center et à plusieurs centaines de kilomètres au milieu de nulle part, nous voici face aux Devils Marbles. Imaginez : cela fait des heures que nous roulons dans un paysage désespérément plat, terre rouge et desséchée parsemée de quelques arbustes et de touffes d’herbes. Et puis, d’un coup, le long de la route se dressent d’énormes boules de granit de plusieurs mètres de haut. Elles sont entassées, jetées en tas au hasard. Selon les légendes aborigènes, ce sont les œufs du serpent arc-en-ciel, le créateur du monde…


Si on est plus scientifique, il s’agit d’énormes rochers que le vent, le sable et l’eau ont érodés au fil des siècles pour leur donner des formes plus ou moins arrondies, certaines restant posées dans un équilibre précaire. 


Certains de ces blocs ont été coupés en deux par l’eau. La cassure est si nette qu’on la croirait fait au laser ! Je trouve cela très impressionnant. Mon cher et tendre, lui, hausse les épaules : ce ne sont que de « gros cailloux » !




Petit clin d’œil pour finir cet article. Au soir de ce second jour de descente, nous nous arrêtons sur une aire gratuite à une trentaine de kilomètres au nord d’Alice Springs. C’est la « Capricorn Tropique Rest Area » : elle est située pile sur le tropique ! Nous dormons juste au sud du pilier symbolisant le tropique….

Mataranka (4 août 2014)


Mataranka, situé à une centaine de kilomètres au sud de Katherine, est célèbre pour ses sources d’eau chaude. Il nous faudra quelques essais pour trouver ces fameuses sources. Entre deux, nous aurons vu Bitter Springs, joli cours d’eau d’une magnifique couleur turquoise. Magnifique, jusqu’à ce qu’on regarde les bords du ruisseau, un peu fangeux et marécageux… Dommage !

Bitter Springs
 La Thermal Pool, un peu plus loin sur la route, sera toute aussi bleue, et un peu plus propre… Avec une eau chauffée naturellement, le bonheur ! Un peu trop de monde, mais moment très agréable avant de reprendre la route qui descend vers le sud et Alice Springs, à 1100 km d’ici.

Cutta Cutta Caves (4 août 2014)


Après avoir exploré l’Australie sur terre et sur l’eau, nous passons à l’Australie souterraine. Arrêt matinal dans cette grotte située à une trentaine de kilomètres au sud de Katherine. C’est plutôt joli. On y croise moult stalagmites, stalactites, colonnes et cristaux de quartz et de calcium qui scintillent dans l’obscurité… Ce qui fait dire aux Aborigènes que la grotte servait de repère aux étoiles pendant la journée.



Petit bémol : le rapport prix/temps passé dans les grottes. Le réseau souterrain est immense, mais nous parcourons à peine deux cents mètres sous terre. Vingt dollars par personne pour une demi-heure de visite dans la grotte, ça fait un peu cher !


Derrières curiosités sur Kakadu (3 août 2014)


Avant de quitter le parc, deux arrêts. Le premier à Nourlangie, second site de peintures aborigènes. Une ballade d’un ou deux kilomètres permet de voir les différentes « galeries » de peintures. Elles sont un peu mieux conservées qu’à Ubirr.


 Un autre sentier nous emmène sur un promontoire, d’où on a une jolie vue du rocher et du paysage. 



Nous faisons halte pour déjeuner au Yellow Water, immense marécage plein d’oiseaux. De loin, on croirait une immense prairie verdoyante, mais en s’approchant, on s’aperçoit que toutes les herbes et les arbres ont les pieds dans l’eau…  


Le sentier de randonnée prévu est inondé, nous n’irons donc pas très loin. Nous pique-niquons à l’ombre d’un arbre portant de drôles de choses…
 

Savez-vous ce que c’est ? Un nid de fourmis !! Et oui, comme la terre est sous l’eau, elles construisent en hauteur, en accrochant des feuilles d’arbres avec des fils de soie tirés des pucerons. Etonnant non ? (Pour ajouter à l’étrange, ces fourmis-là sont vertes et jaunes et sont comestibles… elles auraient un goût de citron !)

lundi 10 novembre 2014

Encore des crocos (3 août 2014)


Finalement, nous aurons vu des crocos pour de vrai, en pleine nature et sans tricher (mais de loin tout de même, pas question de s’approcher). A quelques kilomètres du camp d’Ubirr se trouve « Tahill’s crossing » sur l’East Alligator River. Selon nos voisins campeurs, c’est LE lieu idéal pour croiser des crocodiles d’eau salée (pour pêcher aussi, le cours d’eau pullule de barramundies, l’énorme poisson de la région). Effectivement, nous ne serons pas déçus. Un énorme saurien se prélasse sur la rive en face, quelques-uns nagent… Et à une trentaine de mètres de là, des pêcheurs sont installées, tranquilles, les pieds dans l’eau, sur une portion de route inondée qui traverse la rivière. Brrrrrr… Ça donne des frissons ! 
 
Le truc noir au milieu de l'eau n'est pas un tronc d'arbre...

Ubirr au coucher du soleil (2 août 2014)


Pour notre deuxième nuit sur place, nous nous installons dans un camping tout proche d’Ubirr, l’un des sites phares du parc de Kakadu. Ayant retenu la leçon de Litchfield, nous décidons d’y arriver tôt. Nous nous y posons tranquillement et nous offrons même le luxe d’un barbecue le midi (nous qui mangeons d’habitude un sandwich en route, ça nous change). 

Qu'on est bien au soleil !

Au programme : partir vers Ubirr en milieu d’après-midi, suivre une marche/conférence de deux heures donnée par un ranger puis assister au coucher du soleil du haut du rocher d’Ubirr (il parait que c’est très romantique).
Petite déception : pas de ranger aujourd’hui, la visite guidée est annulée. Nous visiterons seuls les lieux, en zigzaguant entre les amas de touristes. Du coup, nous ne mettons pas deux heures à faire le tour. Premier contact avec l’art aborigène : des peintures décorent les parois des soubassements rocheux. Ce sont soit des animaux, soit des légendes illustrées (difficiles à comprendre quand on ne connait pas l’histoire du peuple).

Une "galerie" de peintures aborigènes

 






 










Nous sommes un peu déçus. Nous espérions des grandes fresques façon Lascaux, pas des peintures éparpillées. De plus, la plupart sont à peine visibles sur la roche : l’eau de pluie et le temps ont fait des ravages sur ces dessins à l’ocre, pas du tout protégés. 
Sans compter que chez les aborigènes, c’est l’acte de peindre qui est important, pas le dessin lui-même ; ils n’hésitent donc pas à recouvrir les peintures les plus anciennes quand ils n’ont plus de place. Celles qu’on voit aujourd’hui sont relativement récentes, 2000 ans en moyenne… Damned, même leurs trucs anciens ne sont pas si anciens que ça !!!


Une fois effectué notre tour des peintures, nous grimpons sur l’énorme amas rocheux qui surplombe le site, pour nous installer en vue du coucher du soleil. Nous ne sommes hélas pas les seuls à avoir entendu que la vue valait le coup d’œil. 

A la queue leu leu pour monter sur Ubirr...

Il y a foule. Ça parle français, indien, allemand, anglais (quand même, un peu) et plus l’heure s’avance, plus nous sommes envahis. N’osant pas bouger de peur de perdre notre place, nous attendrons bien une heure trente là-haut. C’est long, même en papotant avec d’autres Français…
Bon, ceci dit, le panorama est magnifique. Devant nous, un immense marécage à perte de vue. 


De l’autre côté, une forêt et des barres rocheuses en arrière-plan, avec des contrastes de couleurs entre le vert des arbres et le brun rouge des pierres. 




Ça valait effectivement la peine de venir. D’attendre une heure en plein soleil, ça, ça reste à voir. Surtout que bien évidement, LE jour où on décide de regarder le coucher du soleil, il y a… des nuages juste devant ! Normal…


Après cette après-midi en demi-teinte (pas aussi chouette qu’espéré) nous rentrons de nuit au camp. Deux bons kilomètres en suivant la route, à la lumière de la lampe de poche, et en stressant un peu à chaque bruit dans les fourrés voisins…

À Kakadu, paradis des moustiques et des bus de touristes (1er au 3 août 2014)



Prochaine halte au parc de Kakadu, LE grand parc national de la région de Darwin. On y trouve des billabongs (sortes de marais pleins d’oiseaux), des rivières remplies de crocodiles, des cascades, des escarpements rocheux, et une multitude de sites sacrés aborigènes (dont une poignée seulement ouverts au public). Le parc appartient à une tribu aborigène, et il faut donc payer un droit d’entrée pour y accéder. 

Quelques vues de Kakadu pour faire rêver...
 




Petit problème : la majorité des sites ne sont accessibles qu’en 4x4. Avec notre camping-car, impossible d’arriver au bout des cinquante kilomètres de piste nécessaires pour atteindre les cascades. Damned ! Tous les magnifiques sites qui nous faisaient rêver sur carte postale sont hors de notre portée. Il faudra nous contenter des quelques endroits du parc où la route est goudronnée… Les mêmes, hélas, qui sont empruntés par des cohortes de bus de touristes ! Nous qui aimons la solitude quand nous découvrons ces splendeurs australiennes sommes un peu déçus. Les lieux perdent de leur majesté quand ils sont envahis par la foule.

Autre inconvénient majeur : qui dit billabong dit eau stagnante donc moustiques. Des nuées de moustiques dopés, qui nous mitraillent le moindre millimètre carré de peau non couverte par l’insecticide surpuissant local (le truc qui pique la peau tellement il est concentré). Le bord de la chaussette, la couture du short, les doigts (et même le côté de la bretelle de soutien-gorge !!) sont vite criblés. Je dois avoir bon goût, puisque j’ai recensé une bonne centaine de piqûres ! Un vrai bonheur…
Entre les moustiques et les touristes, Kakadu nous a laissé une impression amère de déception. Le parc avait l’air vraiment superbe, mais nous n’avons pas pu en profiter pleinement, loin de là…

The Jumping Crocodiles (1er août 2014)


Amateurs de sensations fortes, cet article est fait pour vous. Vous vous souvenez de ces fameux crocodiles d’eau salée, dont je vous parle depuis quelques articles et dont vous n’avez pas encore aperçu la moindre écaille ? Imaginez nous dans le même état de frustration que vous ! 
Des jours qu’on nous parlait de ces crocos, mais impossible de les voir. A Darwin, il y avait bien un zoo rempli de ces bestioles, mais ça ne nous tentait pas vraiment. Nous voulions les voir dans la nature…

Comme toujours, l’industrie du tourisme a pensé à tout. Des touristes veulent voir des crocos ? Offrons-leur une croisière sur l’Adélaide River, rivière soumise en partie aux marées et qui a donc une eau salée. Et, pour pimenter un peu le voyage, faisons sauter ces « Saltwater crocodiles ». Eh oui, ces énormes machins plein de dents sautent hors de l’eau en plus ! Ils peuvent se propulser sur les trois quarts de leur hauteur, de base pour attraper chauve-souris ou oiseaux au ras de l’eau. Un capitaine qui s’y connait, une longue perche avec un morceau de viande crue au bout, un croco avec un p’tit creux, et hop, le tour est joué !






















 Nous avions peur de ne pas croiser de crocodiles par nous même dans les parcs naturels  (surtout que nous n’avions pas de jumelles et pas spécialement envie de nous approcher de près des cours d’eau vu la réputation de ces messieurs). Nous nous sommes donc laissés tenter par une croisière. Pas question pour autant de finir dans le gros bateau au milieu d’une foule. Parmi les trois compagnies proposant l’excursion, nous avons préféré celle qui nous semblait la moins industrielle : « Adélaide river cruises », sur de petits bateaux d’une trentaine de passagers maximum, au ras de l’eau (une toute petite barrière nous séparait des crocos). Sensations garanties !


C’est qu’ils ont l’air méchant ces crocos (d’un coup, on se sent devenir une proie… pas très agréable). Ils semblent nous supplier de tendre une main en dehors du bateau, juste quelques secondes… Oui, c’est gros, c’est plein de dents, ça saute, et en plus c’est rapide ! Brrrrr…. Frissons quand ils passent sous le bateau, leurs écailles raclant la coque, ou qu’ils nous heurtent en sautant, faisant tanguer l’embarcation….
Impressionnant ! Et beaucoup mieux qu’un zoo !!

Quelques photos pour la route...





Mindil Beach (31 juillet 2014)


Si l’architecture de Darwin ne nous a pas franchement emballés, nous avons tout de même passé une très bonne soirée au marché nocturne de Mindil Beach, qui se tient tous les jeudis le long de la plage du même nom.
Le spectacle vaut le détour. On trouve bien sûr les incontournables stands à touristes, qui proposent des articles d’artisanat « local » (souvent made in China, comme partout ailleurs) ou vantent les mérites d’une excursion en bateau/en 4x4/en car etc. Mais ce qui fait le charme de ce marché, c’est la multitude de stands de restauration. Les effluves de nourriture indienne, chinoise, grecque se mêlent aux odeurs de grillades, de pizzas, de fruits de mer… Des tourtes au crocodile sauce myrtille (recette surprenante mais délicieuse) côtoient des brochettes de poulet au satay. Des grillades de kangourou voisinent avec du bœuf sauce cacahuète… Et au milieu de tout ce salé, des myriades de desserts : gâteaux divers et variés, fruits vrais, smoothies, glaces… Ça sent bon, on ne sait plus où regarder et tout donne faim. On voudrait goûter à chaque plat ! (Nos estomacs et notre porte-monnaie en décideront autrement !)
Les Darwiniens viennent ici entre amis ou en famille. Ils s’installent sur de grandes nappes pour partager ce que chacun aura acheté, ou se posent tranquillement sur la plage. Des touristes déambulent dans les allées, avec leur plat à la main. Le tout sur un fond sonore plus qu’original : de la techno mélangée à du didjeridoo… Inattendu mais ça fonctionne plutôt bien !
On a beaucoup aimé ce concept, au final très convivial. La même chose à Paris près des quais de Seine serait très sympa…

Des villes australiennes en général et de Darwin en particulier (31 juillet 2014)


Ne comptez pas sur nous pour une description dithyrambique des villes australiennes. Les Européens que nous sommes ont trop de magnifiques villes sur leur continent pour trouver un très grand charme à ces villes de bric et de broc de l’autre bout du monde.
Les agglomérations australiennes sont très marquées par le modèle américain. Rues droites tracées en quadrillage régulier, un centre qui s’organise autour de quelques rues bordées de commerces ou d’un grand mall. Et puis, tout autour, des quartiers résidentiels où beaucoup de maisons se ressemblent.
Selon la richesse de la région, ces maisons sont plus ou moins sophistiquées. Elles sont souvent en bois ou en tôle, avec une surélévation pour échapper aux bestioles et aux inondations. Du coup, on a parfois l’impression d’être dans un camping, avec des mobil-homes géants… Pas très folichon. Les villes de la côte sud, autour d’Adélaïde, s’avéreront un peu plus cossues, avec de jolies maisons en pierre ou en brique.
Ces villes sont toutes très récentes. Pas de vieux monuments plusieurs fois centenaires ici (logique, au vu de l’histoire du pays, très jeune au final). LE bâtiment historique local (généralement le bureau de poste ou l’hôtel de ville) a à peine cent cinquante ans, et a vaguement quelques colonnades ou deux trois fioritures. Pas de quoi s’extasier devant…
Darwin est un cas un peu à part, puisqu’une bonne partie de la ville a été abîmée par les bombardements de la seconde guerre mondiale (et qu’avant, de toute façon, c’était une ville de bouseux/pionniers sans architecture remarquable). Par conséquent,  Darwin est désormais une ville moderne, avec de hauts buildings partout. Pas du tout notre tasse de thé !
Arrivés sur place en fin d’après-midi, nous avons un peu déambulé dans le centre-ville avant de rejoindre très vite le front de mer, bordé par un grand parc fort agréable en début de soirée. Pas de belles plages de sable blanc ici, des crocodiles d’eau salée fréquentent les environs, mieux vaut ne pas s’approcher de l’eau.

samedi 1 novembre 2014

Cascades et baignades à Litchfield (30 et 31 juillet 2014)


À part ses termitières géantes, le parc de Litchfield recèle d’autres merveilles naturelles. C’est d’ailleurs un de nos grands coups de cœur. Vous allez vite comprendre pourquoi…
L’intérêt du parc, c’est qu’il est autour d’un grand plateau au sous-sol sablonneux. Pendant le wet, le sable se gorge d’eau, à la manière d’une éponge, puis il dégorge toute cette eau pendant le dry. Et quand l’eau du plateau ressort, elle descend du plateau en cascades ! (oui, souvenez-vous, nous sommes fan de cascades et de chutes d’eau).

Ces chutes-là ont un net avantage sur celles de la Waterfall Highway : on peut s’y baigner ! Des sentiers ont été aménagé au pied de quelques-unes d’entre elles, nous permettant d’accéder à de splendides piscines naturelles au milieu d’un décor magnifique.
Notre premier arrêt sera pour Florence Falls. Le sentier serpente sur un peu plus d’un kilomètre dans une forêt tantôt sèche, tantôt luxuriante (quand on s’approche d’un ruisseau). Au bout, une eau fraîche et pas trop de touristes (ouf), un vrai délice dans la chaleur ambiante. Les plus fainéants peuvent, eux, descendre directement du parking par un escalier aménagé.

Si vous regardez bien, les deux amoureux dans l'eau, c'est nous !

Nous nous arrêtons cette nuit-là au camping du parc. Très bon marché, mais un inconvénient : très peu d’emplacements et c’est donc premier arrivé, premier servi ! Un vrai miracle que nous trouvions un petit coin où nous poser.
Nous dormirons ce soir en plein parc naturel, au milieu d’un splendide décor et d’une foule de bebêtes… Nous tombons ainsi sur des wallabies dans une prairie à côté du camp (chouette !). Le revers de la chose, c’est qu’il y a aussi des bestioles dont on se serait bien passés, tels ce serpent de deux mètres de long à l’entrée des toilettes (demi-tour !) ou ce gros crapaud près des lavabos… Youpi !
On ne s’éloignera donc pas du camping-car ce soir-là. Trop de bêtes qui rodent dans l’obscurité…

Le camping est installé près des Wangi Falls, LA grande attraction du parc. Un immense bassin où coulent deux chutes, plein de baigneurs en cette fin d’après-midi (ici, pas de sentier : on accède directement au bassin par un chemin goudronné près d’un grand parking). Trop de monde pour nous, on reviendra le lendemain au petit matin. Un vrai bonheur d’aller se baigner dans cette eau fraîche, tout seuls, juste avant le petit déjeuner… Beaucoup mieux qu’une douche ! 

Les Wangi Falls, superbe piscine naturelle.

 
Vue sur le plateau de Litchfield
Après cette baignade de bon matin, nous filons aux « Cascades » pour une randonnée de deux trois heures. La plus magique des marches faites jusqu’ici. La ballade est plus longue et plus difficile que les autres du parc, elle est donc moins fréquentée (à notre plus grand bonheur !).
On commence par grimper sur un sentier rocailleux pour arriver jusqu’au plateau. Végétation plutôt sèche, peu d’ombre mais une vue panoramique sur les alentours. 
Nous arrivons alors à « Upper Cascade » et nous suivons la rivière sur quelques centaines de mètres, ravis de crapahuter sur d’immenses rochers au bord de l’eau. Paysage magnifique, même si l’eau n’incite pas vraiment à la baignade (surtout que des crocodiles peuvent rôder dans le parc…).


Et puis, d’un coup, en descendant un gros bloc de pierre, on tombe sur l’endroit idéal pour faire trempette. Une petite combe au pied d’une cascade, une eau claire sans trace de crocodile et personne en vue. En deux temps trois mouvements, nous voici en maillot de bain. Un paradis, seuls tout les deux au milieu de nulle part, au milieu d’un décor de rêve… 

Bienvenue au paradis...
Quand on se remet en marche, le parcours change encore une fois de nature. On traverse plusieurs fois le cours d’eau en passant de rocher en rocher ou sur quelques arbres jetés là en guise de pont. On serpente sur les berges, on grime sur les pierres. « Un parcours d’accrobranche au sol » dixit mon mari. Nous sommes ravis !
Petit pont de bois improvisé.

Dernière halte sur le parc aux spectaculaires Tolmer Falls. L’eau chute majestueusement d’une hauteur impressionnante, après être passée sous une arche naturelle creusée dans la pierre au fil des années. Pas de baignade ici, c’est un site sacré pour les aborigènes. Juste une vue magnifique…