Aujourd’hui, c’est THE randonnée du séjour : 21,5
km ! Avec, au programme, pas mal de dénivelé pour atteindre le sommet de
Saint Mary, qui culmine à 1 171 mètres (bon, oui, je sais, ce n’est pas le Mont
Blanc, mais c’est tout de même le plus haut sommet des Flinders Ranges).
Nous partons donc très tôt du camp et croisons quelques
kangourous en train de brouter tranquillement près des sanitaires. La journée
commence bien !
Les quatre premiers kilomètres se font facilement en une
heure, le long d’un sentier large, plat, qui serpente tranquillement dans la
forêt.
Une drôle de plante laisse perplexe les botanistes parisiens que nous
sommes : un tronc de palmier surmonté d’une touffe herbeuse et le tout couronné
d’une sorte de jonc…
Nouvelle rencontre avec un kangourou (le 4e de la
journée et il n’est pas 10h !).
Début de l'ascension, il y a encore un sentier ! |
Ensuite, ça se corse un peu : il va falloir y monter,
sur cette montagne, maintenant qu’on est à son pied ! On grimpe à travers
un vague passage dans les rochers.
Ce n’est pas de l’escalade, mais ça y
ressemble à des moments. Manteaux et gants sont vite abandonnés.
Le sommet de Saint Mary, notre destination. |
Une bonne
heure se passe avant qu’on parvienne au col de Tanderra Saddle. Nos efforts
sont récompensés par une vue magnifique.
Deux options s’offrent alors à nous : faire un aller-retour jusqu’au sommet de Saint
Mary (1km600 mais ça a l’air de grimper dur) ou continuer la boucle. Le choix
est vite fait : on monte ! Une heure plus tard, nous voici en haut.
Le panorama est magnifique. Nous surplombons la vallée, avec une vue à 360°.
Souffle coupé, sensation de vertige et sentiment d’être les rois du
monde ! C’est grisant et impressionnant à la fois.
Après une pause déjeuner sur le col, nous repartons d’un bon
pas.
L’étroit sentier nous fait serpenter pendant quelques kilomètres à flanc
de montagne, pour atteindre un autre sommet peu élevé.
Nous nous faufilons
entre les arbustes et descendons peu à peu dans la vallée jusqu’au camp de
Cooinda, poste avancé de campeurs en randonnée (il n’est accessible qu’à pied).
Personne en vue. Il faut dire que nous sommes en hiver et qu’il n’y a pas foule
dans le parc (nous ne croiserons qu’un autre couple de marcheurs de la
journée !)
Fin de randonnée tranquille : le sentier s’est élargi,
il est moins rocailleux. Il rejoint sur les derniers kilomètres le parcours de
la veille, dommage, on a une vague impression de déjà-vu. Pas d’euros cette
fois, mais quelques chèvres sauvages ! Décidément, la faune locale aura
été au rendez-vous aujourd’hui.